•  

    Le journal d’un soldat français 

    lors de la première guerre 

    mondiale

     13 septembre 1914,

    Dès sept heures, un bruit énorme éclate dans le village. Je me lève puis je sors, je vois tous les habitants dehors, devant la mairie. Tous regardent une affiche avec une grande inquiétude : cette affiche un ordre de mobilisation générale, obligeant tous les hommes majeurs à rejoindre l’armée française. Je rentre chez moi très inquiet à cause de cette guerre.

    3 octobre 1914,

    Ça y est, je vois des camions de l’armée qui emportent tous les hommes de mon village et ne laisse derrière eux que tristesse et larmes. Je pars enfin défendre mon pays à la guerre.

    7 octobre 1914,

    Je suis angoissé, je suis enfin arrivé sur le champ de bataille armée et prêt à défendre mon pays.

    12 octobre 1914,

    Enfin ! Cette bataille est enfin terminée, mais je suis traumatisé par la mort de mes camarades et des soldats que j'ai tué et je pense qu'au fond, ce sont des gens biens et qu’ils ne voulaient pas finir leur vie ainsi. Et tous ces cadavres à terre, j'ai enfin compris que ce n’est que le début d’une guerre sans merci.

    18 octobre 1914,

    Un camion de l’armée vient me chercher j’apprends que nous partons en Savoie pour aider nos compatriotes sur ce champ de bataille.

    27 octobre 1914,

    Je suis déposé près d’un village. Le sol est jonché de cadavres de soldats et de civils. Soudain, un soldat allemand caché dans une maison saute du deuxième étage avec un poignard dans la main, prêt à me tuer. Baïonnette à la main, je la lève au dessus de ma tête. Le soldat n'a pas réussi à me tuer mais mon arme lui a coupé la tête. Un collier tombe à mon pied c'est une photo du soldat que je viens de tuer. Sur cette photo, lui, sa femme et ses enfants . Je me demande si ce que je viens de faire était vraiment pour le bien de mon pays.

    2 novembre 1914,

    Ça y est, cette bataille est enfin terminée il ne reste plus que quelques-uns d'entre nous ce fut un massacre. Le village est détruit ce n’est plus qu’un cimetière.

     3 décembre 1914,

    Je suis maintenant dans le nord de la France, on commence à fabriquer des habitations souterraines en terre et en pierre. On creuse avec des pelles et on essaye de faire tenir sans joints sur les murs. Le plafond est instable .

    27 mai 1915,

    Je réussis à survivre avec mes camarades grâce à la nourriture abondante des environs ,on parle de notre vie avant la guerre mais pour l’instant il n'y a personne qui vient, la tranchée est boueuse et humide, elle se détruit toute seule. Des rats nous tiennent compagnie et une très mauvaise odeur s’installe.

    30 mai 1915,

    Vers vingt-deux heures, un avion largue des centaines d’obus la tranchée s’écroule. Je réussis à survivre , je grimpe sur des corps et de la terre, je ne sais pas ce qu'il y a à la surface . Une fois à la surface, il n'y avait personne. J'ai essayé de creuser pour libérer tous mes camarades toujours vivants. Je cherche pendant plusieurs heures avant de comprendre qu' ils sont tous morts.

    28 mai 1915

    Je trouve un village proche. Je réussis à m'y réfugier puis à contacter l’armée.

    7 août 1915

    Je suis maintenant dans une tranchée à Verdun depuis deux mois les conditions de vie ne change pas sauf que je dors à côté d'un cadavre et j'ai l'impression de perdre la tête.

    3 février 1916,

    Ce matin, une armée gigantesque d' ennemis arrivent vers nous avec l'envie de défendre son pays . A leur arrivée, j'ai directement attaquer .

    15 décembre 1916,

    Ça y est, cette bataille est enfin finie et suis devenu fou. Je ne vois plus le danger et je ne fais plus la différence entre le bien et le mal , je ne pense qu’à la mort et à tuer tout être humain qui se dresse devant moi.

    23 décembre 1916

    Je suis transporté dans une tranchée au sud de l’Allemagne .

    12 mars 1918

    Je suis depuis plus d’un an dans une tranchée au sud de l’Allemagne. Une armée vient vers nous, j’attaque tout les ennemis que je peux attaquer puis des avions arrivent en larguant des obus mon avant bras gauche est arraché par un éclat d' obus et une grande partie de mes camarades sont morts.

    29 décembre 1918,

    Un camion vient nous récupérer : la guerre est finie mais elle n'est pas terminée dans ma tête : je revis les combats, encore et encore .

    1 janvier 1919,

    je suis de retour chez moi , je suis le seul homme survivant de mon village. Je sais que la vie ne sera plus comme avant et j’espère un avenir meilleur dans lequel il n'y aura plus la guerre.

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Rubrique histoire

     

    Lettre retrouvée 

     

    Récemment nous avons trouvé une lettre anglaise datant de la première guerre mondiale. Comme vous le savez, les lettres étaient censurées et les soldats ne pouvaient pas décrire les horreurs de la guerre. Celle-ci n'a jamais été envoyée donc n'a pu être censurée, on y retrouve le quotidien traumatisant des soldats de la grande guerre. Nous la partager avec vous.

     

     

     

    « Dear Rosie,

     

    This is the letter I would like to write to you. The letters are censored so I cannot tell you how horrible life is in the trenches. I do not know if you will ever read this letter one day. We live every day and night in the mud surrounded with rats. It is so dirty. Everybody has a lot of lice. I am beginning to become crazy, we call that shell shock. There are many dead bodies I have so many friends who are dead. I have no notion of time, I am lost. We always must be on high-alert for ennemy attack. I cannot sleep. I do not know if I am dead, I saw so many horrors.

     

    I am not a human any more.

    Your loving Edward. »

     

     

     

    C'est une preuve de plus qui nous montre que cette guerre a été horrible, abominable. Elle a marqué les esprits de tout le monde par son nombre de morts, plus de 8 millions et presque 20 millions de blessés. Les rescapés de la guerre ont été traumatisés pour toujours car la plus part du temps ils ont été défigurés, mutilés. On les surnommait les gueules cassées, ce qui leur donnait une étiquette péjorative leur rappelant à jamais leur souffrances.

     

    Lise Mouillé, Erza Kadriji, Klervie Filleuil

     

     

     

     

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique